Comment fonctionne une illusion d’optique ?
On s’est tous fait avoir un jour ou l’autre par une illusion d’optique ? Cette illusion nous transmet une réalité déformée en perturbant notre système visuel.
Mais comment cela fonctionne-t-il exactement ?
L’illusion d’optique est une construction visuelle qui perturbe notre système visuel, des yeux au cerveau. En effet, notre cerveau adapte en permanence l’information lumineuse d’un point par rapport à ce qui l’entoure.
Ainsi, cette illusion vient d’une interprétation erronée des informations : notre cerveau se perd alors sur la couleur, la taille ou encore la rectitude d’une ligne.
Ce phénomène serait lié à l’évolution de nos performances cognitives pour assurer une meilleure survie de l’espèce. Alors, le cerveau préfère interpréter hâtivement même si l’information est fausse, plutôt que trop tard.
Différents types d’illusions d’optique
Il existe plusieurs types d’illusions :
- Les illusions artistiques : où les artistes cherchent délibérément à tromper ou semer le doute en recourant à des techniques particulières. Ainsi, des peintres comme Dali ou encore Arcimboldo ont pu y recourir dans certaines de leurs œuvres.
- Les illusions géométriques : où l’on sur l’agencement de points, de lignes ou de formes simples qui amènent des erreurs d’interprétation (par exemple, deux objets identiques ont l’air différents à cause de ce qui les entoure)
- Les illusions impossibles : où l’on représente des objets ne pouvant exister, car contraires aux lois physiques que nous connaissons.
Des illusions optiques, seulement un jeu ?
Si ces illusions sont souvent un divertissement, elles permettent aussi de mieux comprendre comment notre système visuel fonctionne et en particulier comment notre cerveau traite l’information.
En effet, pour voir la réalité, le cerveau se retrouve face à 2 entraves majeures :
- Tout d’abord, il doit comprendre toute la complexité du monde qui l’entoure. Ainsi, des objets en partie cachés ou emmêlés les uns dans les autres vont être plus difficiles à interpréter.
- Par ailleurs, nos capteurs (les yeux) et la rétine n’étant pas parfaits, leurs capacités sont limitées.
En conséquence, pour interpréter le monde et ce qui s’y passe, le cerveau construit peu à peu une « boîte à outils ».
Celle-ci rassemble : l’expérience, la culture et ce qui entoure ce qu’on cherche à interpréter.